Publié dans Editorial

Barea aux mille soucis !

Publié le lundi, 20 septembre 2021

Qu’il nous soit admis de revenir à la charge. Décidément, loin de se trouver au bout de leurs peines, les Barea notre Onze national pataugent. Dans le creux de la vague, ils hésitent. En proie aux mille soucis, ils doutent sur ce que l’avenir pourrait leur réserver.
Raoul Rabekoto, le président élu en exercice de la Fédération malagasy de football (FMF), en fuite ailleurs, réside à plus de dix mille kilomètres du pays. Et c’est dans son exil lointain et doré qu’il préside et gère la Fédération. Logiquement, n’étant pas physiquement sur place, il lui est difficile voire impossible de conduire au mieux les affaires d’Isoraka dont essentiellement l’équipe nationale. Pour quelqu’un muni d’un minimum d’éthique et d’un sens de responsabilité, la seule issue qui vaille la peine c’est de rendre le tablier et offrir au comité exécutif  sur place de procéder à l’élection d’un nouveau président. Un leader « visible » sur terrain à qui on pourra s’adresser directement fera bien l’affaire. Il ne peut pas se cacher éternellement derrière l’implacable FIFA. Les échecs du Onze national s’expliquent en partie de cet état de fait. Un cas de figure désolant !
Eric Rabesandratana, le coach par intérim des Barea réside aussi ailleurs, à 10 000 km de la Grande île. Les deux premiers matchs ratés comptant pour les éliminatoires du Mondial Qatar 2022 nous ont largement permis d’évaluer sa prestation. Nettement suffisant pour avoir une idée de ce qu’un coach a dans les entrailles. De Mahamasina à Dar-es- Salaam, deux matches aller-retour, Rabe devrait savoir la conduite à tenir pour corriger. Plus d’un a constaté qu’il a repris les mêmes erreurs. Un premier échec, on peut le comprendre sans le justifier ! Mais un deuxième, c’est déconcertant et navrant! Sous d’autres cieux, le coach en question cherche la porte de sortie. Mais le comble dans ce triste scénario, Monsieur l’entraîneur, pour se dédouaner, tacle ses pauvres poulains. Selon Rabe, les joueurs furent les principaux responsables de l’échec. Et il se permet de donner de la morale aux locataires d’Isoraka qui en fait sont l’organe décideur de son sort. La réussite de Titi Rasoanaivo, le coach de CFFA, durant le match retour à Ndola (Zambie) face au Kabwe Warriors Club par un score honorable de 2 buts à 1, devrait lui suffire d’exemple pour quelqu’un de sérieux et valable. Le jeune club d’Andoharanofotsy a réussi un exploit que d’autres n’avaient pas pu le faire jusque-là. Tout le monde le sait que la Zambie constitue depuis un des obstacles infranchissables pour l’équipe nationale malagasy.
Les membres du comité exécutif de la FMF, sans leur président en présentiel, s’éclate en mille morceaux. En effet, en l’absence physique de leur chef, ils ne parviennent pas à trouver leur unité dans la gestion des affaires de la Fédération. L’ombre du président absent pèse trop sur une partie, en nombre inférieur, du comité. Il leur est pratiquement impossible de trouver un terrain d’entente sur la conduite à tenir face au problème des Barea.
En somme, ces mille ennuis handicapent l’entrain des Barea. Un sérieux blocage pour faire avancer les choses. Le prochain match avec la RDC n’est pas de tout repos. Dirigeants et joueurs n’ont plus droit à l’erreur. 
Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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